- têtue - déterminée - libre - amusante - exaltante - colérique - possessive - généreuse - candide - vivante - transparente - jalouse - pleine -

Des mots, des mots tentant de me représenter. Ces mots sont à la fois réels et abstraits, ils peuvent me décrire mais cette description ne sera jamais entière tant qu’on ne ressent rien. Il faut ressentir ce que je ressens pour mieux me comprendre mais ça serait bien difficile, donc on va continuer avec les mots. Je suis une artiste dans l’âme et ce que j’aime le plus et de pouvoir m’exprimer sous n’importe quelle forme artistique, le sexe compris. Je veux vivre et faire ce que je souhaite. Je ne suis pas très technologie mais j’en utilise parfois, lorsque ça m’aide. Tant que je suis heureuse et que je peux continuer de sourire. Je ne m’énerve que rarement, devant les personnes qui me sont chers. Je ne suis pas vraiment bipolaire, mais je me laisse facilement aller devant les personnes que j’aime. Le seul problème est que même si je fais ce que je veux et pour le moment tout m’est accordé, je me sens vide, je sais qu’il me manque quelque chose. Et cette chose est probablement Nova. Alors je continue de sourire, je reste toujours joyeuse, comme avant mais je sais qu’elle manque à … Enfin qu’elle me manque.

J’ajoute maintenant des mots qui pour vous ne donneront peut-être aucun sens mais qui me décrivent tout de même. Et pour moi, tout cela a du sens.

- vert - glace - lisse - bleu - galaxie - mélange -

J’espère que vous me comprendrez mais j’espère en même temps rester un mystère, un mystère que vous voudrez élucider et qu’ainsi vous viendrez à moi.
XOXO

Née au Japon, j’y ai passé mon enfance jusqu’à l’âge de sept ans. Mes parents n’étant pas mariés, ils ont fini par se séparer sans trop de complications. Du moins pour eux, mon père n’a ensuite jamais demandé de mes nouvelles. Je ne vais pas dire que ça m’a trop affectée, mais je ne peux pas non plus dire que j’ai sauté de joie à ce moment-là. Ma mère étant coréano-japonaise, nous avons déménagé en Corée. Je parlais déjà coréen et même la double nationalité. Nous nous sommes rapidement installées dans un appartement en ville. On s’y est rapidement fait puisqu’à peine arrivées, ma mère et moi avon rencontré nos voisines. On déballait nos affaires quand j’ai fait tomber une poupée en porcelaine qui s’est cassée. Le temps que l’on ramasse les débris et nettoie le tout, nos voisines étaient venues pour nous aider. C’est ainsi que j’ai connu Nova.

C’est devenue mon amie, ma meilleure amie, la première amie que j’ai eu en arrivant en Corée et j’eu beaucoup de premières fois avec elle. Mon premier baiser, alors qu’elle pleurait avec moi. J’ai voulu la réconforter et sur le coup, cela me paraissait être la meilleure solution. Ceci menant à cela, ce fut ma première copine, avec qui j’eus ma première fois et de fil en aiguille, elle est devenu le soleil de ma vie. Non pas dans le sens où elle illuminait ma vie mais dans le sens où je suis devenue accros à elle, j’avais besoin d’elle autant qu’un humain a besoin du soleil pour vivre. Je pourrais faire d’autres analogies, car l’humain a besoin de beaucoup, beaucoup trop de choses pour vivre et elle en faisait maintenant partie.

Puis on en est venue à partir, partir vivre notre idylle à Busan. Dans un immeuble où nous étions tranquille, heureuses. Nova se fichait du regard des autres et moi j’étais heureuse tant qu’elle l’était. Je menais ma vie tranquillement, nous étions heureuse, continuions nos plaisirs et elle vivait sa vie. Tout était si agréable, si idyllique, on filait le parfait amour. Mais comme les scientifiques le disent l’amour ne dure que trois ans. Je n’y crois pas car l’amour existe sans exister pour moi, mais il est vrai que l’amour n’a pas su nous garder l’une près de l’autre. Les disputes à propos de son métier s’enchaînaient et je ne lâchais pas prise. Elle non plus. Alors j’ai voulu partir. J’en ai eu marre, les disputes étaient devenues violentes et je ne pouvais plus supporter une telle vie. Mes excès de violences s’étaient empirés, les bleus qu’elle arborait étaient de plus en plus vifs. Alors lorsqu’elle m’a dit qu’elle était sérieuse et qu’elle n'arrêterait pas son travail, je suis réellement partie, sans jamais revenir ni donner de nouvelles.

Je vis maintenant de nouveau à Séoul où je mène une vie agréable, enfin pour moi. Tout me va, mon travail ou mon art se porte bien et je me fais plaisir. Pourtant il me manque encore quelque chose. Alors je vis surtout pour trouver cette chose qui me manque avant de pouvoir vivre parfaitement, et en harmonie avec mes besoins. Mais je sens que cette chose n’est autre que Nova, alors je ne sais pas si j’atteindrai un jour cette idéal.