Les tambours de la liberté résonnant dans leurs tympans, une cité flashant dans leurs pupilles dilatées. Ils voulaient s’enfuir, alors ils ont brûlé leur esprit pour y reconstruire un nouvel empire. Incendié, se retrouve Séoul dans leurs mots dionysiaques, incendié dans leurs danses nocturnes. Ils sont les générations Y et Z aux yeux télévisés et aux bouches mégaphones. Ils crient trop. Parlent trop. Dépensent trop. Pensent trop. A ce monde qu’ils ne comprennent plus, dans lequel ils ne se reflètent plus. Leur silhouette valse avec les tâches de la société, les raclures de la politique. Du pétrole dans leurs veines, des guerres dans l’horizon diurne, ils ont été nourris à la modernisation, passant de la barbie à l’iphone 6 du jour au lendemain. Tout a été trop vite. Alors ils se sont accommodés à l’éclair, une seule prière : « Live fast, die young ».

Changer. Incendiés se retrouvent les dictâtes et les traditions. Traditions imposées par ces vieux mêmes qui ont tout accéléré, tout détruit. Incendiés les bons enfants à papa et maman, qui pleurent, silencieux, le suicide de leur raison. Incendiés se retrouvent-ils, ne craignant plus les flammes.

Ils sont les générations Y et Z, et ils vous emmerdent, cordialement.