"être subjugué par la dépravation et l'interdit, qui use de ses charmes pour obtenir ce que tu souhaites. ne te vois pas là alors comme faible, non. tu es fourbe et calculateur, fils d'Hadès qui prône en son nom les péchés que tu revêts. mélancolie éprise de la peur tu es bien au delà un enfant perdu qui cherche encore son bonheur et stabilité -sans trop de peine tu te laisses alors couler dans l'impudence la plus douce et exquise. noyade impétueuse et câline que tu frôles de t'es doigts longs et blême depuis ton adolescence. mais te voilà bien calme face au monde qui te profite tout autant que tu juges, avec une certaine retenue tout de même."

"voilà un enfant qui court -qui fuit, qui crie à sa liberté de l'attendre. te voilà, toi, orphelin avec pour seul preuve de ta naissance ton prénom, accroché à un bout d'tissu -qu't'as fait cramer des années plus tard. révolté, tu l'as toujours été. une famille a eut l'espoir de t'adopter en bon enfant lors de t'es sept ans. ils étaient gentils, oui. les ahn. -tu as gardé leur nom en souvenir, parce qu'ils ont étaient bons à ton égard, et que jamais, tu n'as eus à leur reprocher quoi que se soit. mais toi. tu avais envie, d'autre chose. de ne dépendre de personne. de rien.
et puis un soir, tu l'as vu lui. de ta fenêtre, à la sienne. au début, ce n'était que des regards échangés, tantôt timides, tantôt plus pensants. puis un soir, alors que t'es parents dormaient, tu es descendues par ta fenêtre avec t'es petites jambes -comme un pro, diront-on, afin de rejoindre la sienne. tu as grimpé dans cet arbre, qui t'as permis par la suite, de venir chaque jour la nuit tombée. c'était ton ami. jeu enfantin qui vous appartenez. "cap ou pas cap..." ce n'était qu'innocent, au départ. et puis, plus les années passées, plus les choses devenaient plus intense. cette envie d'impunité, tu l'as nourris avec lui. jiko. tu l'as perdu à cause de vos jeux, tu espères le retrouver un jour. enfin. l'appréhension te nourris quant à ce sujet. tu étais partis de chez toi déjà. a treize ans. tu t'étais fait passer pour mort. -pour un jeu ? ah. qui sait.
et puis, ta route à croiser le chemin de celui que tu aurais pu définir comme l'être parfait. un ami, tout au plus. que tu n'as jamais touché. bien plus âgé que toi, alors que tu sombrais littéralement dans ce monde, il t'a tiré -peut-être pas dans le bon sens. puis, il t'a quitté. tu penses alors que tout ce que tu peux aimer t'abandonnent un jour ou l'autre. aimé des bas-fonds, tu laisses la vie faire ce que bon lui semble de ton être. voilà, ta liberté