La foule était étouffante, impossible de distinguer qui dansait avec qui. Qui buvait avec qui. Qui baisait avec qui aussi. Ari, tout ça était bien compliqué mais ce soir, Hyung Su était là pour oublier un peu tout ce qu’il pouvait oublier. Ses problèmes, son existence. Il voulait respirer, vivre, repousser ses limites et s’amuser. Choses dont il s’était privé en ce moment. Pourtant il aperçut au loin, une donzelle. Et putain qu’est-ce qu’elle était bonne. Leur regard s’accrochèrent malgré les gens qui barraient la vue et il eut un sourire en coin, détournant le regard pour finir son verre. Il voulait lui donner envie de jouer. Jouer était un bien grand mot. Généralement, le flirt c’était pas son truc. Il était plutôt coup du soir, mais prendre son temps ne faisait pas de mal n’est-ce pas ? Il se fraya un chemin, fixant tout du long la belle femme qui était sa proie ce soir. Mais il ne vint pas vers elle. Allant à l’extérieur, il prit une bouffée d’air fraîche qui contrastait avec l’air étouffant de l’intérieur.
Revenant quelques instants après, il chercha l’objet de son attention, la repérant non loin et il hésita. Mais tranquillement il s’assit non loin, observant les autres alors qu’un de ses amis s’approchait pour lui dire un truc dans l’oreille. Hyung Su faisait mine de ne pas s'intéresser à la belle, pourtant il se permit de la regarder une fois de plus, ingorant les paroles de son ami. Il était ainsi Hyung Su. Il voulait quelque chose, il devait l'avoir, et il ne supportait pas de se faire contrarier. Les files, c'était compliqué, et il les méprisait , mais quand il s'agissait d'embrasser leur formes, il oubliait presque la haine qu'il leur portait tous les jours.

i put a spell on you
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elle se mêlait à la foule comme un poisson qui se glissait dans un courant tumultueux. frôlant les divers individus qui dansaient, elle jetait par ailleurs quelques coups d'oeil à certains corps voluptueux, formés de belles poitrines, alors que parfois, elle perdait son temps sur les mâles dominants. se mêlant à un groupe d'individus bien précis qui n'était autre que quelques membres de son gang, la belle croisa le regard insistant, parfois fuyant de ce type un peu trop lâche à son gout. un regard parfois brisé par le passage de la foule en constant mouvement, elle se lasse et abandonne sa place au sein du gang pour s'abandonner au bar des lieux. le temps de traverser ces lieux et voilà qu'il disparu, mais non bien longtemps. à peine a t-elle eu le temps de commander sa double vodka que le voilà de retour. un sourire se dessine sur ses lèvres à la vu de ce dernier. ce soir encore, elle va jouer jusqu'à en perdre la raison, mais ne trouvera refuge que chez elle, et non chez lui, ni même dans les alentours. elle n'est pas ce genre de fille. elle quitte le bar, verre à la main et se rapproche de l'inconnu, poussant sans aucune gêne l'ami de ce dernier. j'ai l'impression que tu ne portes pas si bien tes attributs.. d'un signe de tête, elle désigne son entre-jambes à la suite de ses mots comme pour illustrer ces derniers. c'est pas comme si tu étais là à croiser mon regard depuis plus de dix minutes sans rien faire. elle rit. se fiche de lui et de son comportement qu'elle trouve minable, voir même faible.

Elle arrive, débridée, totalement imbue de sa personne, ce qu’on peut dire qu’elle est « bold » en anglais. Sans gêne, elle balaye le gars qui l’accompagnait et sans flancher, il regarde sa jolie frimousse avant de prendre son visage entre deux doigts et de dire assez bassement, près de son oreille pour qu’elle entende parfaitement ce qu’il allait dire. Ce n’était pas un avertissement, mais plutôt une informations complémentaire d’après lui.

« Fais attention à ce que tu dis chérie, je ne suis pas sûr que tu aimerais me provoquer plus que ça…A moins que tu tiennes vraiment à ce que je te montre mes « attributs » comme tu l’as bien dit « .

Il la relâcha, prenant son verre de whisky pour en boire une gorgée, un sourire en coin sur les lèvres. Il avait l’habitude, mais non qu’il était lâche, c’était le jeu de la tension, du désir. Désirer et se faire désirer. Et apparemment, elle n’avait pas eu la patience d’attendre la suite du jeu qu’il aimait mettre en place avec ses proies d’un soir.

« Par contre ma jolie…On dirait que c’est toi qui est pressée. J’aurais bien fini par venir te parler, mais c’est toi qui t’es déplacée »

Il regarda le gang non loin et se tourna vers la belle, relevant son menton de son index.

« J’aime prendre mon temps…Si ce n’est pas pour maintenant, ce sera pour plus tard. »

Il dévisagea ses lèvres pulpeuses, puis ses yeux fiers et sans vergogne. Une fille avec du caractère, c’était assez risible. Une femme qui lui fait de la résistance, c’était un peu le monde à l’envers. Pour lui du moins.

« Ton nom ? » demanda-t-il en parcourant son corps des yeux.

i put a spell on you
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elle sourit, encore et toujours. une provocation pour un sentiment de confiance absolue. silver ne pouvait être atteinte par les mots du garçon, bien au contraire, cela l'amusait de voir ô combien ce dernier pouvait s'amuser à retourner la situation, la mettant à son avantage alors que c'était loin d'être le cas. la belle toisa du regard les hommes de son gang qui était là en cas de besoin, signalant que tout allait bien. c'était ça, ou faire de cet endroit une véritable boucherie. elle reporta son attention sur l'inconnu et lui sourit, fièrement. contrairement à toutes les poules que tu as pu sauter, sache que je suis loin d'être ouverte à ce niveau là. elle rit. pensant à son arme cacher au niveau de sa chute de reins, ainsi à qu'à son fidèle couteau papillon qui restait logé le long de sa jambe, caché derrière ses bottes un peu trop montante. elle laisse l'homme poser ses doigts sur son minois, souriant toujours avec un assurance à en faire peur alors qu'elle finit par repousser la main de son interlocuteur. ne pas confondre réalité et désir mon ami, tu pourrais vite être déçu. je ne suis pas là pour t'offrir mon corps, mais pour savoir le pourquoi du comment tu restes ici, à te prendre pour ce que tu n'es pas ? subtile provocation, mais vrai. la jeune femme n'était pas du genre à tourner autour du pot, tout comme elle n'avait guère besoin de subir ce genre de regard insistant sur elle. on ne demande pas le nom d'une femme comme si elle n'était qu'un vulgaire bétail. je ne suis pas adepte des bonnes manières, mais j'ai un minimum de respect, contrairement à d'autre. elle sirote son verre, détournant le regard de l'inconnu pour le porter à nouveau sur ceux qu'elle a l'habitude d'appeler ses bébés. un sourire leurs est accordé avant qu'elle ne se tourne à nouveau vers l'inconnu. pour quelqu'un qui dit bien les porter, je te trouve bien trop sûr de toi au point d'en oublié tes classiques et qui plus est.. la galanterie. pour faire parler une femme, ne faut-il pas lui offrir un verre plutôt que de lui rentrer dedans sans aucune gêne, ni respect ?

La voilà, la morale sur l’importance d’être poli avec les femmes. Ce n’était plus trop son truc. Et elle allait vite comprendre qu’il ne valait mieux pas l’entraîner sur ce terrain. Son regard se durcit, perdant toute nuance d’amusement.

« Désolé, de te l’apprendre la miss, mais je ne suis plus fait pour être gentil avec les femmes. »

Il termina son verre d’un trait, ses yeux perdu dans le passé quelques secondes puis il reprit.

« Une femme a fait souffrir plein de personnes qui me sont chères, elle a détruit une bonne partie de ma vie, alors je ne vais certainement pas louer la sainte vierge pour faire un autel. »

Il commanda un autre verre avant de demander un autre verre que la demoiselle avait commandé précédemment.

« Dans tous les cas, je ne suis pas venu ici pour parler philosophie, politesse et femme. J’ai un minimum de respect pour elles, mais je ne leur donne pas ma confiance ni quoi que ce soit. »

Il regarde le gang plus loin et sourit pour rire sans vraiment rire.

« Je ne suis personne. Comme pas mal de jeunes dans cette ville. On se cherche tous une identité, une raison, alors je ne vais pas m’amuser à forger un personnage. C’est mon caractère, et je suis sûr que tu as pu constater que malgré mon infâme impolitesse je ne suis pas aussi dangereux qu’une femme avec un flingue et un couteau. »

Il lorgna sa jambe et croisa les jambes, attendant une certaine réponse de sa part. Il était moins amusé maintenant, mais si elle se décidait à passer à autre chose, peut-être accepterait-il de reprendre son jeu.  

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amusée par la situation, elle saisit le verre commander par le jeune homme et le bois d'une traite avant de faire éclater le bruit du verre contre le bar lui même. raisonnant, presque frissonnant, elle sourit fièrement, ignorant les belles paroles du garçon pour jouer avec le verre en question. sinon, hormis ton égo, tu as d'autres passion dans la vie ? personnellement, je prône le crime de cette ville, un passe temps comme un autre tu te doute bien. à ses risques et périls, mais bizarrement, elle était presque sûre que le garçon ne prendrait pas le risque de l'ébruiter, de le crier sur tous les toits. passant sa langue sur ses lèvres colorées d'un rouge sang, elle fouille les poches de sa veste de cuir pour en sortir un billet, glissant ce dernier sur le comptoir tout en demandant une bouteille au barman. j'ai pas de temps à perdre avec l'humanité, quelque soit sa forme. on a chacun ses démons, donc j'ai nullement besoin de ta sérénade d'enfant souillé par la cruauté d'une demoiselle. la bouteille sous ses yeux, elle saisit cette dernière et s'éclipse dans la foule, abandonnant l'inconnu à son sort alors que le gang suivait de près la belle à l'extérieur, qui elle ne cherchait qu'à retrouver son calme qui venait de pointer le bout de son nez suite à cette discussion un peu trop perturbatrice. pathétique. sa vie, le sang, ses parents, tout lui revenait à nouveau ce qui n'a fait qu’amplifier cette colère noire, la poussant ainsi à boire le liquide que contenait la bouteille.

Alors que l’homme la regardait filer, il continuait de l’observer. Rebelle, cruelle, tentatrice. Tout l’opposé de la plupart des femmes de nos jours, mais ça lui plaisait. Un peu de piment ne lui faisait pas de mal, et la nourriture épicée, il n’en faisait qu’une bouchée. Mais quelque chose lui dit que ça allait être plus difficile de l’attraper qu’il n’y paraissait. Elle avait l’air d’être en colère, mais Hyung Su lui ne l’était pas du moins du monde. La voilà qui buvait, encore et encore sans faire attention plus que ça. Il buvait lui aussi, mais moins vite et il observait.
D’ailleurs, il remarqua qu’un homme un peu trop prétentieux s’avançait avec un peu trop d’aplomb vers la fille. Certes, elle était assez forte et dotée d’un caractère merdique pour s’en sortir, mais il était moins sur qu’elle soit en état de l’envoyer balader. C’est avec determination qu’il s’approcha de la belle, ignorant ses « bébés » au passage pour la saisir par la taille, l’évitant ainsi de se cogner puis reluquer l’inconnu qui s’était stoppé.

« Babe, t’es trop bourré on dirait »

Il serra sa taille pour lui faire comprendre d’une manière ou d’une autre qu’il ne fallait pas la moufter.

« C’est ta meuf ? »
« Et ? Ça te pose un problème ? »

Il fixa l’inconnu avec une sorte de regard l’air de dire « dégage, tu me gênes sale con » et il s’éloigna. Il s’assura qu’il n’y avait plus de « danger » et se dégagea de cette femme.
 

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elle divague, titube alors que sa bouteille est presque vide. elle se sent presque partir dans une forme de paradis, mais la voilà qui est interrompu. abordée par le genre de mâles lourds et détestables au plus possible, la jeune femme se prépare à sortir son couteau, sagement présent le long de sa jambe. la bouteille tombe et roule, roule, roule jusqu'à frapper le bâtiment voisin. elle se penche légèrement, prête à sortir sa lame, mais fut bien rapidement arrêté dans son élan par cette voix. elle sent une prise autour d'elle. elle rit, elle ne fait que ça car au fond, la situation l'amuse. est-elle bourrée ? peut être bien un peu, mais certainement pas assez pour elle. sa capacité à trancher des gorges étant toujours bien présente. la bande d'affamés s'éloigne après que ce type ai signaler sa possession sur la personne de silver. il la relâche et la voilà souffler, se laissant tomber au sol, les fesses en premières. j'espère que tu ne t'attends pas à un merci, c'est pas mon genre. elle sort son téléphone et fixe certains de ses membres présents. j'ai pas franchement l'impression qu'ils te portent dans leur coeur vois-tu ?